Ceux qui font l’école ont la parole

Éléments clés d’une économie du savoir, l’éducation et la formation en français concourent au respect de la diversité des traditions linguistiques et culturelles dans un monde globalisé.

Les vecteurs de communication se multiplient, les usages de la langue française se transforment pour répondre aux attentes de tous ses utilisateurs. Afin que les enseignants, toutes matières confondues,  enrichissent leurs pratiques professionnelles tout en s’adaptant aux motivations changeantes des publics, cet espace est le vôtre. Faites-nous part de vos expériences  dans vos classes. Que vous soyez chevronnés ou simplement débutant, vos observations sur la pratique de la classe  nous intéressent.




Il devient de plus en plus difficile de rester un enseignant à vie, même si pour la plupart il s'agit plus d'une vocation profonde  que d'un choix ou d'un simple métier.


Jadis, on  suivait les pistes, que les pédagogues hors pairs ont ouvertes, qui avaient pour vocation d’éveiller, de stimuler et de faire participer les enfants en s’appuyant sur les ressources vives de chaque élève.

Il convient de le souligner, aujourd’hui que la plupart de ces méthodes s’avèrent caduques ou inadaptées aux nouvelles générations et il serait vain de l’ignorer ou de le cacher. Les difficultés et les contraintes pour enseigner sont de plus en plus grandes.

Il n’est pas aisé d’enseigner à  des enfants dont le seuil de frustration est tellement bas, que toute rencontre avec la réalité est vécue par eux comme une agression insupportable, à laquelle ils répondent, pour survivre, par de la violence (verbale ou physique).

L’enseignant, aujourd’hui, se trouve face à un savoir diffus, anarchique voire même chaotique et qu’il devra réorganiser, restructurer et surtout le relier au savoir-être et au savoir-faire dont il est le détenteur, avec les contraintes imposées par la tutelle.

 

On sait que l’enseignant est médiateur à plusieurs niveaux : entre le savoir et les apprenants et entre les apprenants eux-mêmes (c’est lui qui anime et gère les prises de paroles des apprenants)

La vision actuelle sur les relations "violentes" à priori voire même à postériori  me laisse un peu dubitatif. Notre société, il est vrai, a mis en interaction de nombreux facteurs (conso, presse, communication...) à l'écoute des adolescents: soit; le mal être des enfants est, d'une part, naturel car au fur et à mesure qu'ils grandissent, leur autonomie les met face aux difficultés de notre société et ébranle la carapace protectrice des parents. L’adolescent râle, peste, colère et devient même violent (verbalement souvent et même physiquement, devant certaines situations: oui et ceci n'est pas nouveau! Ce qui est nouveau, c'est que nous(enseignants et surtout parents) avons favorisé leur égocentrisme. Nous avons créé un espace intellectuel d'expression où ils ont cru être libres de toutes contraintes; nous avons créé ce que les psychopédagogues appellent "les enfants du désir" : Paroxysme, les parents ne veulent plus se mettre en conflit de résistance vis à vis de leurs enfants suffisamment tôt pour freiner sec la situation pour une raison : être tranquille. Ils deviennent, face aux multiples contraintes de la vie, démissionnaires :
”Je ne supporte plus d'entendre ce mot dans la bouche de quiconque, cette apathie intellectuelle me révolte“, me confiait un parent, il y a quelque temps. Et là , à nouveau,l'article fait de la victimologie : NON! La violence ne se développera pas à l'école et j’ai oublié le mot Tranquillité, il ya un bon moment. Les parents aussi doivent le faire. La vie d'un adolescent est faite d'équilibre, de résistance et de tension qui doit être  judicieusement mesurée : CE N’EST PAS FACILE!

                                                                                                        Par LeMarchand d'Alphabet
 

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