LA CLASSE DES MOTS
Le nom
Les noms désignent les êtres humains, les animaux, les objets, les idées.
Un nom peut être :
-commun ou propre : un garçon ; Mohamed.
-masculin ou féminin : un garçon ; une fille.
- singulier ou pluriel : un élève ; des élèves.
Un nom formé à partir de plusieurs mots est appelé un nom composé :
un porte clés, un grand père …
Le verbe
Le verbe est le cœur de la phrase verbale.
Il attribue une qualité, une caractéristique au sujet : c'est un verbe d'état : être ; paraître ; sembler ; devenir ; demeurer ; rester ; avoir l'air …
Exemple : Le maître a l’air de mauvaise humeur.
Il indique l'action faite par le sujet : c'est un verbe d'action.
Exemple : J’allume mon ordinateur.
Les verbes d'action sont transitifs s'ils acceptent un complément d'objet direct. Ils sont intransitifs dans le cas contraire.
Les verbes auxiliaires (être et avoir) permettent la conjugaison aux temps composés.
Exemple : Nous sommes sortis à l’heure, en récréation.
Dans le dictionnaire, les verbes sont écrits à l'infinitif ; Leur terminaison varie selon la conjugaison.
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L'adverbe
L'adverbe est un mot invariable. Il ne possède ni genre, masculin ou féminin, ni nombre, singulier ou pluriel.
Un adverbe, apporte une précision dans la phrase, mais il n'est pas obligatoire.
Il peut modifie ou préciser le sens :
D'un verbe : Nous parlons fort
D'un adjectif qualificatif : Vous avez une très belle maison.
D'un autre adverbe : Prenez un oreiller, vous dormirez plus facilement.
De toute une phrase : Soudain, il déchira son contrôle.
Les adverbes se répartissent en plusieurs catégories, selon ce qu'ils expriment.
Les adverbes de temps, de lieu, de manière (demain, toujours, ici, ailleurs, clairement), adverbes de quantité (peu, beaucoup), adverbes d'opinion (oui, non, peut être), etc.
Les adverbes peuvent se présenter sous la forme de mots simples (doucement) ou de groupes de mots (tout à coup).
Les adverbes composés, comme les noms composés, sont réunis par un trait d'union. (Peut-être. Avant-hier)
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L'adjectif qualificatif
L'adjectif qualificatif est un mot qui précise les caractéristiques d'un nom ou d'un pronom.
Exemple : Son nouveau CD sort cette semaine. On dit qu'il est super.
Le participe présent et le participe passé peuvent être utilisés comme des adjectifs qualificatifs.
Exemple: un billet perdant ; de la crème fouttée .
L'adjectif qualificatif s'accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom qu'il qualifie, même s'il en est éloigné.
Exemple : un chat élégant, une chatte élégante, des chats élégants.
Ouverte par la tempête, la fenêtre claquait.
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Les pronoms
Le mot pronom veut dire "pour le nom", à la place du nom".
Les pronoms démonstratifs, possessifs et indéfinis remplacent des groupes nominaux, des noms afin d'éviter les répétitions.
Ils ont le même genre, le même nombre et la même fonction que les groupes nominaux qu'ils remplacent.
Exemple: J’adore les fleurs; Celles-ci sont magnifiques, mais je préfère les miennes
Pronom démonstratif sujet Pronom possessif COD
Les pronoms personnels remplacent des noms ou des groupes nominaux ; Ils évitent souvent la répétition.
Les pronoms personnels indiquent :
- la, les personne(s) qui parlent (je nous): 1er personne ;
- la, les personne (s) à qui on parle (tu ; vous) : 2e personne ;
- la, les personne(s) ou l'objet dont on parle (ils ; elles) : 3e personne.
Les pronoms personnels peuvent être sujets ou compléments d'objets.
Les pronoms personnels compléments d’objet:
Singulier: me; m’; moi
te; t’; toi
se; s’; le; la; lui; soi
Exemple: Nous vous rejoindrons à la gare.
Sujet COD
Pluriel: nous vous
se; s’; les; eux; elles; leur
Attention:
En et y sont également des pronoms personnels compléments
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Les pronoms démonstratifs
Le pronom démonstratif désigne
- quelqu'un ou quelque chose qui est présent alors que l'on parle,
Exemple:
Je prends celui-ci (= un livre que l'on désigne).
- quelqu'un ou quelque chose qui a déjà été cité.
Exemple:
Maman avait organisé un dîner, celui-ci me plaisait.
Le pronom démonstratif peut avoir toutes les fonctions du nom
Les pronoms démonstratifs correspondent aux déterminants démonstratifs
Les principaux pronoms démonstratifs:
| Formes simples | Formes composées |
masculin singulier féminin singulier | Celui celle | celui-ci celui-là celle-ci celle-là |
masculin pluriel féminin pluriel | Ceux celles | ceux-ci ceux-là celles-ci celles-là |
neutre (invariable) | Ce c' | ceci cela ça |
Les pronoms possessifs
Les pronoms possessifs remplacent un nom avec un déterminant possessif.
Exemple :
J’ai oublié ma gomme ; prête-moi la tienne. (la tienne remplace : ta gomme)
Les principaux pronoms possessifs:
| Singulier | Pluriel |
Masculin | le mien, le sien, le tien, le nôtre, le vôtre, le leur | les miens, les tiens, les siens, les nôtres, les vôtres, les leurs |
Féminin | la mienne, la tienne, la sienne, la nôtre, la vôtre, la leur | les miennes, les tiennes, les siennes, les nôtres, les vôtres, les leurs |
Les pronoms interrogatifs
Le pronom interrogatif s'emploie dans l'interrogation :
"qui ; que ; lequel ; laquelle ..."
Exemple:
Que regardes-tu dans la plaine ?
Les principaux pronoms interrogatifs:
| Singulier | Pluriel |
Masculin | lequel, duquel, auquel | lesquels, desquels, auxquels |
Féminin | laquelle, de laquelle, à laquelle | lesquelles, desquelles, auxquelles |
Interrogatifs indéfinis | qui, que, quoi |
|
Les pronoms indéfinis
Les pronoms indéfinis sont employés de deux façons:
- seuls, sans relation avec un nom déjà utilisé.
Exemple :
Personne n'a fait son problème juste. Rien ne sert de courir, il faut partir à point.
- ou pour remplacer un nom déjà utilisé (comme de véritables pronoms).
Exemple:
Tous, avez beaucoup de cerises, voulez-vous m'en donner quelques-unes ?
Les pronoms indéfinis sont nombreux; ils remplacent quelqu'un ou quelque chose qu'on ne peut pas nommer exactement.
l'un, l'autre, le même, quelques-uns, plusieurs, chacun, tous, quelqu'un, personne, rien, certains, etc.
Les pronoms relatifs
Le pronom relatif introduit une proposition subordonnée relative.
Le pronom relatif relie la proposition relative à la proposition principale.
Il a une fonction à l'intérieur de la subordonnée.
Exemple:
J'aime les fruits qui viennent d'Afrique. (qui : sujet de viennent)
J'aime les fruits que nous importons d'Afrique. (que : c.o.d. de importons)
Les principaux pronoms relatifs
"qui ; que ; dont ; où ; lequel ; laquelle ; lesquels ; duquel ; auquel ; à laquelle ..."
| Singulier | Pluriel |
Masculin | lequel, duquel, auquel | lesquels, desquels, auxquels |
Féminin | laquelle, de laquelle, à laquelle | lesquelles, desquelles, auxquelles |
Relatifs indéfinis | qui, que, quoi, dont où |
|
LES FONCTIONS
Le groupe sujet
Dans une phrase, c’est le groupe sujet (GS) qui fait varier le verbe en nombre et en personne (je, tu, il, nous etc.).
Généralement le groupe sujet est placé devant le verbe, mais il peut aussi être derrière (sujet inversé).
Exemple: Sous un vieux chêne, se cachait un écureuil.
Groupe sujet inversé
Ta console de jeux est déjà dépassée.
Groupe sujet
Les joueurs, à la fin de la seconde mi-temps, ne couraient
Groupe sujet
plus.
Le sujet du verbe peut être:
- un nom ou un groupe nominal: Le signal lumineux avertit du danger.
- un pronom: Il avertit du danger.
- un verbe à l’infinitif: Tirer devient difficile.
Identifier le groupe sujet
Pour identifier le groupe sujet, il faut d’abord trouver le verbe.
Le verbe nous renseigne sur le sujet,
ce qu’il fait, son état ou encore ce qu’il pense ...
Ensuite on encadre un élément de la phrase par:
C’est ... qui + verbe
Ou (pour le pluriel)
Ce sont ... qui + Verbe.
Attention. La phrase reconstituée doit avoir un sens.
Exemple:
Réda arrive toujours la première à l’école.
C’est l’école qui arrive la première.
C’est Réda qui arrive la première à l’école.
Réda, groupe sujet.
Dans les cours de récréation, les élèves jouent souvent au foot.
Ce sont les cours de récréation qui jouent souvent au foot.
Ce sont les élèves, qui jouent souvent au foot.
Les élèves, groupe sujet
Les compléments circonstanciels
Le complément circonstanciel (C C) est un complément du verbe qui sert à préciser les circonstances dans lesquelles se déroule l’action.
On peut le déplacer ou le supprimer.
Le complément circonstanciel de lieu CCL répond à la question
Où ? ou Par où ?
Exemple : Les élèves jouent aux billes, dans la cour de récréation.
Où?
Le complément circonstanciel de temps CCT répond à la question
Quand ? ou Combien de temps ?
Exemple : Le vendredi après-midi, nous allons au stade.
Quand?
Le complément circonstanciel de manière CCM répond à la question
Comment ?
Exemple : Amel a répondu à toute vitesse.
Comment ?
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Le complément d'objet
Le complément d'objet appartient au groupe verbal; il désigne l'objet sur lequel porte l'action exprimée par le verbe
Le complément d'objet direct COD répond à la question
Qui ? ou Quoi ?
posée après le verbe
Exemple : L’arbitre siffle la fin du match.
Quoi ?
Le complément d'objet indirect COI répond à la question :
A qui ?; A quoi ?; De qui ?; De quoi ?
posée après le verbe.
Exemple : Le maître s’occupe de leur entraînement.
De quoi ?
Remarque
Le complément d'objet peut être :
Un groupe nominal
Ex: j’ai acheté un nouveau portable
Un nom propre
Ex: je téléphone à Fatima
Un infinitif
Ex: Il adore bavarder
Une proposition
Ex: Je pense que tu as la fièvre
Un pronom
Ex: Je lui demande de sortir
L'adjectif qualificatif
L'adjectif qualificatif est un mot qui précise les caractéristiques d'un nom ou d'un pronom.
Exemple : Son nouveau CD sort cette semaine. On dit qu'il est super.
Le participe présent et le participe passé peuvent être utilisés comme des adjectifs qualificatifs.
Exemple: un billet perdant ; de la crème fouttée .
L'adjectif qualificatif s'accorde en genre et en nombre avec le nom ou le pronom qu'il qualifie, même s'il en est éloigné.
Exemple : un chat élégant, une chatte élégante, des chats élégants.
Ouverte par la tempête, la fenêtre claquait.
Les fonctions du groupe nominal.
Les principales fonctions du groupe nominal.
Dans la phrase, le nom ou le groupe nominal
peut avoir différentes fonctions.
Sujet: Le chat dort.
Attribut du sujet: La nuit est calme
Complément du nom : Le pot de confiture est vide
- direct : Nous achèterons des bananes.
- indirect : Je pense à mes vacances.
- de temps : Demain, j'irai au cinéma.
- de lieu : Le directeur se repose dans son bureau.
- de cause : Leïla éternue à cause des courants d'air
- de manière : Je chante comme une casserole
- de but : Meriem prépare un gâteau pour la fête.
- de moyen : Tu écris avec un stylo.
Le complément du nom
Le nom ou le groupe nominal peut être complété et précisé par un autre nom ou par un autre groupe nominal.
Ce nom ou groupe nominal est un complément de nom ; c'est une expansion du nom comme l'adjectif qualificatif épithète.
Exemple: Le chien de mon voisin m’a mordu les fesses.
Le complément de nom est souvent relié au nom par une préposition.
Exemples : Un plat à gâteaux ; une serviette en papier; une tasse de café.
Certains compléments du nom sont construits sans préposition.
Exemple: la place Jeanne d’Arc ; le parc Amar
Le complément du nom peut être aussi :
Un verbe à l'infinitif : Un gâteau à croquer.
Un adverbe : Les enfants d’aujourd’hui.
L'attribut du sujet
L'attribut est un mot (ou un groupe de mots) qui donne un renseignement sur le sujet
L'attribut est relié au sujet par un verbe d'état (être, devenir, sembler, rester, avoir l'air, demeurer, paraître …)
Exemple : Le nuage est menaçant
L'attribut du sujet peut être :
Un adjectif qualificatif : La nuit, tous les chats sont gris
Un groupe nominal : Les petites rivières devenaient des grands fleuves.
Un pronom : L’orage devenu violent, le resta jusqu'au matin.
Un nom propre : Le chef du groupe est Ismaïl
L'attribut du sujet s'accorde en genre et en nombre avec le sujet
L'attribut du sujet ne peut être ni supprimé, ni déplacé,
car la phrase n'aurait plus de sens.
Exemple : La chenille devient verte ; les chenilles deviennent vertes.
Le groupe sujet
Voir plus haut (cf. Fonctions)
Le groupe nominal
Le groupe nominal est un groupe de mots dont le centre (le noyau) est un nom.
L’ensemble de ces mots est en relation avec cet élément central.
C'est le noyau qui règle les accords (genre et nombre) pour l’ensemble du groupe.
Le groupe nominal est composé de divers éléments.
Certains sont obligatoires :
- le nom (nom propre, nom commun) et le plus souvent un déterminant.
D'autres facultatifs.
- les adjectifs ; les compléments du nom ; les subordonnées relatives.
Ces trois éléments peuvent se combiner pour former
des groupes nominaux complexes.
- sujet du verbe
- complément d'objet direct ou indirect COD COI
- attribut du sujet
- complément circonstanciel
CCTemps, CCLieu, CCManière
- complément du nom, CDN
- …
Un groupe nominal peut occuper diverses fonctions :
-sujet du verbe
- complément d'objet direct ou indirect COD COI
- attribut du sujet
- complément circonstanciel
CCTemps, CCLieu, CCManière
- complément du nom, CDN
- …
Le groupe verbal
exprime ce que fait le sujet (Verbe d’action)
Exemple: le lion guette sa proie
Verbe
- donne une idée du sujet (Verbe d’état)
Exemple: le maître semble fatigué
Verbe
Le groupe verbal (GV) peut être constitué:
- d’un verbe seul
Exemple: le chat dort.
GV
- d’un verbe accompagné d’un complément essentiel (COD)
Exemple: Mourad porte une casquette blanche
GV
Savoir reconnaître le verbe de la phrase
Pour reconnaître le verbe conjugué de la phrase,
on peut ajouter hier, demain ou aujourd’hui en début de phrase,
le verbe changera de forme.
Exemple:
???
Les élèves courent dans les couloirs.
Hier, les élèves couraient dans les couloirs.
Demain, les élèves courront dans les couloirs.
Un magnifique sapin de Noël décorait la vitrine.
Aujourd’hui, un magnifique tableau de nature décore la vitrine.
Demain, un magnifique tableau de nature décorera la vitrine.
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LES ELEMENTS DE LA PHRASE
Phrase simple ou complexe
Une phrase ne contenant qu’un seul verbe conjugué est une phrase simple. On l’appelle aussi proposition indépendante.
Exemple: Il attend depuis longtemps.
Une phrase contenant plusieurs verbes conjugués est une phrase complexe: il y a autant de propositions que de verbes conjugués.
Exemple: le joueur se concentre/, prend son élan /et frappe le ballon.
Juxtaposition et coordination
Les éléments de la phrase sont juxtaposés quand ils ne sont reliés par aucun mot de liaison; ils sont simplement séparés par une virgule, un deux points ou un point virgule.
Exemple : J’aime les frites, le jambon, la purée. (Voir la proposition indépendante)
Les éléments de la phrase sont coordonnés quand ils sont reliés par une conjonction de coordination (mais ; ou ; et ; donc ; or ; ni ; car) ou par un adverbe de liaison (pourtant,alors, puis, ensuite ...)
Exemple : Nous mangeons, puis nous irons nous promener.
On peut juxtaposer ou coordonner des mots ou des groupes de mots de même nature :
Exemple : Nous sommes minces, mais très puissants. (Adjectif qualificatif)
Le chat dormait, le chien somnolait et moi je faisais une sieste. (Propositions)
LES PROPOSITIONS
Les propositions indépendantes
On dit qu’une proposition est indépendante quand elle ne dépend d’aucune autre proposition et qu’aucune proposition ne dépend d’elle.
Exemple :
Il neige.
Le vent souffle fort.
Un seul verbe conjugué donc une seule proposition dite indépendante.
On peut relier deux propositions indépendantes par une virgule, un point virgule ou deux points ; on dit alors que les deux propositions sont juxtaposées.
Exemple :
Il traversa la forêt, escalada la montagne: c’était un véritable athlète.
Dans cette phrase, les trois propositions sont des propositions indépendantes juxtaposées.
On peut aussi relier deux propositions indépendantes par un mot de liaison qu’on appelle conjonction de coordination:
Exemple :
Le soleil brillait mais le froid restait vif.
Mais : conjonction de coordination
Les conjonctions de coordination: Mais, ou, et, donc, or, ni, car.
On dit que ces deux propositions sont coordonnées.
Quelques exemples d’erreurs courantes
- Les noms de jours et de mois NE SONT PAS DES NOMS PROPRES : ils s’utilisent sans majuscule !
Sauf s’il s’agit de la date de la fête nationale : le 14 Juillet, ou d’un nom de rue : la place du 4-Août… Comment écrivez-vous la date, chaque jour au tableau ?
- Et caetera, locution latine qui s’écrit par conséquent en italiques si elle est entière, abrégée en « etc. ». Le point, unique, signale qu’il s’agit d’une abréviation. Et si l’abréviation termine la phrase (c’est souvent le cas !), on ajoute un point, et un seul. Il est donc inexact du point de vue typographique d’écrire « etc… » avec trois points : il n’en faut que deux ! Cette erreur se rencontre couramment.
- On écrit Monsieur en abrégé avec « M. ». Écrire « Mr » est une erreur que l’on peut excuser chez un anglophone.
- On écrit Téléphone en abrégé avec « Tél. », et la règle veut que les dix chiffres qui suivent soient groupés par deux, séparés par un blanc et non par un point. Et surtout pas de « : » entre l’abréviation et les chiffres ! « Tel : 03.84.75.70.70 », formule qu’on lit au quotidien sur la plupart des tracts publicitaires, contient presque une dizaine de défauts typographiques, qui échappent pratiquement à tout un chacun.
- On écrit kilomètre en l’abrégeant si on souhaite avec « km ». Pas de K majuscule !
- On écrit sans erreur : « du champagne », et « du vin de Champagne », ou « un moteur Diesel ». Alors, majuscule ou pas majuscule ? Ça dépend, mais il y a parfois une logique !
- « À mon avis … » : observez bien ce « À » : les lettres majuscules correctement typographiées ne perdent jamais leur accent…
Soigner la présentation typographique
Outre la correction du style, de l’orthographe et de la grammaire, il est nécessaire que le texte soit parfaitement présenté :
- blancs de justification harmonieusement répartis,
- peu de mots divisés (pas plus de trois lignes consécutives affectées d’une césure),
- pas de ligne isolée en tête ou en fin de page (veuve ou orpheline),
- pas de notes réparties sur deux pages,
- titres homogènes, sans point à la fin,
- fontes de caractères en nombre limité (deux au plus si possible, rarement trois, et surtout pas quatre ou plus).
Ce qu’il faut absolument éviter :
- les « coquilles » (fautes de frappe) : utiliser systématiquement les correcteurs orthographiques disponibles avec la majorité des logiciels de traitement de textes, mais le faire avec un œil TRÈS critique,
- les paragraphes compacts et serrés, une mise en page « indigeste »,
- une longueur de lignes mal adaptée au lectorat (les enfants ont un empan visuel moins large qu’un adulte),
- les phrases trop longues, trop complexes, avec des subordonnées nombreuses,
- les caractères trop petits (ou trop grands),
- tout ce qui nuit à l’harmonie et à la sobriété.
La ponctuation
Les phrases se terminent par un point final, un point d’exclamation, un point d’interrogation ou des points de suspension.
La virgule sépare les parties d’une proposition ou d’une phrase à condition qu’elles ne soient pas déjà réunies par les conjonctions et, ou, ni. Elle sépare les énumérations. Elle isole les mots mis en apposition. On ne met pas de virgule avant une parenthèse, un tiret ou un crochet.
Le point virgule sépare différentes propositions de même nature.
Le deux-points introduit une explication, une citation, un discours, une énumération.
Les points de suspension sont toujours au nombre de trois.
Le point final se met avant ou après le guillemet fermant suivant le contexte, il n’est pas doublé.
Les parenthèses intercalent une précision dans la phrase.
Les crochets indiquent une précision à l’intérieur d’une parenthèse ou une coupure dans une citation.
Employé seul, le tiret signale chaque terme d’une énumération ou le changement d’interlocuteur dans un dialogue. Employés par paires, ils s’utilisent comme les parenthèses. En fin de phrase, le second tiret est supprimé avant le point final.
La présence d’une touche spécifique d’espacement sur le clavier implique la connaissance de quelques règles d’encadrement de la ponctuation, que I’on peut généraliser ainsi :
Un signe de ponctuation simple ( . , ) est toujours suivi d’une espace (en typographie, espace est un mot féminin : il désigne la petite pièce de métal qui sert de séparateur ou de blanc) :
- la virgule est toujours accolée au mot précédent, mais un blanc la sépare du mot suivant ;
- le point est toujours accolé au mot et suivi d’un blanc.
Un signe composé de plusieurs éléments ( ; : ! ? « » ) est précédé et suivi d’une espace :
Pour éviter que le signe de ponctuation soit coupé du mot qui le précède (il risquerait alors de se retrouver tout seul au début d’une ligne) on utilisera, entre le mot qui précède le signe et le signe lui-même, l’espace "insécable" (code ANSI 0160 = Alt+0160 ; valeur Unicode U+00A0).
Les deux-points, le point-virgule, le point d’exclamation, les guillemets et le point d’interrogation sont précédés et suivis d’un blanc.
Quelques exceptions :
- le trait d’union relie deux mots pour n’en former qu’un, il ne faut donc de blanc ni avant ni après.
- L’apostrophe ne demande de blanc ni avant, ni après. Aussi, la césure est-elle interdite après une apostrophe.
- La parenthèse demande un blanc avant son ouverture et un blanc après sa fermeture.
- Les points de suspension, toujours au nombre de trois, ne veulent pas d’espace avant mais exigent une espace après…
Ponctuation : comment faire
Dénomination | R. | Obtention |
virgule | , | rien , espace |
point | . | rien . espace |
points de suspension (fin de mot) | … | alt0133 espace |
points de suspension (remplacent un mot) | … | espace alt0133 espace |
trait d’union | - | rien – rien |
apostrophe | ’ | rien ’ rien |
tiret | - | espace alt0151 espace |
point-virgule | ; | insécable Alt+0160 ; espace |
point d’exclamation | ! | insécable Alt+0160 ! espace |
point d’interrogation | ? | insécable Alt+0160 ? espace |
deux points | : | insécable Alt+0160 : espace |
guillemets ouvrants | « | espace alt174 insécable Alt+0160 |
guillemets fermants | » | insécable Alt+0160 alt175 espace |
parenthèse ouvrante | ( | espace ( |
parenthèse fermante | ) | ) espace |
crochet ouvrant | [ | espace [ |
crochet fermant | ] | ] espace |
Mes élèves mettent trop d’espaces.
C’est un fait que nous avons tous constaté : les textes tapés par des élèves de cycle 2 sont souvent truffés d’espaces en trop.
Comment l’éviter ?
- leur apprendre les principales règles concernant les espaces (voir ci-dessus) ;
- régler la taille de la police AVANT d’écrire : prendre une taille adaptée à l’écran pour mieux visualiser les espaces entre les mots ;
- dans les outils utiles : "Afficher les caractères invisibles" permet de visualiser tous les signes de mise en page : tabulations, retours de chariot en bord de page, espaces doubles...
Comment le corriger ?
- supprimer les espaces surnuméraires un à un est fastidieux, hasardeux et sans intérêt pédagogique ;
- il est beaucoup plus judicieux d’apprendre aux élèves à utiliser la fonction adaptée à cet usage, entre autres : (Édition puis Rechercher & remplacer, ou Ctrl + F)
* rechercher "2 espaces" / tout remplacer par "1 espace" en cochant la case "boucler sur l’ensemble du document"
* remplacer aussi "l’espace point" par "point", "l’espace virgule" par "virgule", en comptant également ceux qui ont oublié les espaces après les virgules et les points, et avant les points virgules, deux points, point d’exclamation, point d’interrogation...
- une relecture finale permet d’apprécier la différence, et de traquer ce qui aurait échappé.
Les abréviations
Règles générales
Une abréviation qui ne se compose que des premières lettres du mot se termine par un point : référence = réf.
Une abréviation qui se termine par la dernière lettre du mot ne comporte pas ce point final : boulevard = bd
L’abréviation des groupes de mots ne comporte pas de point final : s’il vous plaît : SVP ou svp
Il y a cependant des exceptions consacrées par l’usage.
Dans une lettre, les abréviations « d’économie » sont proscrites. On ne les utilise que dans des notes, catalogues, tables d’index, etc..
Elles sont cependant autorisées pour désigner des unités de mesure, des noms d’organismes publics (on utilisera le sigle ou l’acronyme), des mots pour lesquels existent des signes conventionnels ( &, $, §, etc.).
Afin d’éviter les confusions, un certain nombre d’abréviations (unités de mesure) sont permises par la loi ou les usages (petites annonces, par ex.).
Voici quelques abréviations correctes, on abrège :
capitale (d’un pays), par cap.
capitale (majuscule), par CAP
c’est-à-dire, par c.-à-d. ou c-à-d
confer, par cf.
département, par dép.
Docteur, par Dr
environ, par env.
et cetera, par etc. (pas de points de suspension ni de répétition)
exemple, par ex.
faubourg, par fg
féminin, par fém.
figure, par fig.
habitants, par hab.
haute tension, par HT
hauteur, par H. ou haut. (H est le symbole de l’hydrogène)
hors taxes, par ht
idem, par id.
introduction, par introd.
largeur, par l. ou larg. (l veut dire litre)
longueur, par L ou par long.
Madame, par Mme ; Mesdames, par Mmes
Mademoiselle, par Mlle ; Mesdemoiselles, par Mlles
masculin, par masc.
Maître, par Me ; Maîtres, par Mes
Monsieur, par M. (et non pas Mr, qui est anglo-saxon) ; Messieurs, par MM.
numéro, numéros, par no, nos
page, par p. (ne se répète pas : p. 127 et 128)
paragraphe, par § (ne se répète pas : § 4 et 5)
pour cent, par p. 100 ou par %
pour mille, par p. 1000
post-scriptum, par P-S
recto, par ro, verso, par vo
répondez s’il vous plaît, par RSVP
sans garantie du gouvernement, par SGDG ou sgdg
sans lieu ni date, par s.l.n.d.
siècle, par s.
société, par sté ou Sté
société anonyme, par SA
société à responsabilité limitée, par SARL
suivant(e)(s), par suiv.
supplément, par suppl.
taxe sur la valeur ajoutée, par TVA
téléphone, par Tél. ou tél.
toutes taxes comprises, par TTC
Pour abréger, dans un but de secret, les noms de personnes ou de marques, on utilise soit la première lettre du nom suivie de trois points, soit encore la lettre X, Y, ou Z : Monsieur T… ; Madame X.
Mesures légales (loi du 3 mai 1961)
Les abréviations sont invariables : elles ne se mettent pas au pluriel.
ampère(s), par A
are(s), par a
centiare(s), par ca
centigramme(s), par cg
centilitre(s), par cl
centimètre(s), par cm
décalitre(s), par dal
décamètre(s), par dam
décibel(s), par dB
degré(s), par °
degré(s) Celsius, par °C (25 °C)
degré(s) Farenheit, par °F (80 °F)
Par contre la température absolue s’écrit sans le symbole °. L’unité est le Kelvin (K majuscule).
franc(s), par F (1 F, 357 F, 675,24 F)
grade(s), mesurés en gon(s), par gon
gramme(s), par g
hectare(s), par ha
hectogramme(s), par hg
hectolitre(s), par hl
hectomètre(s), par hm
heure(s), par h (20 h, 20 h 30)
jour(s), par j ou par d
kilogramme(s), par kg (1 kg, 25,5 kg)
kilomètre(s), par km
kilomètre(s) par heure, par km/h
kilowatt(s), par kW
kilowatt(s)-heure, par kWh
litre(s), par l
mètre(s), par m, mètre(s) carré(s), par m², mètre(s) cube(s), par m³
mètre(s) par seconde, par m/s
millibar(s), par mbar
millilitre(s), par ml
millimètre(s), par mm
minute(s), (angle) par ’
minute(s), (temps) par min
kilooctet(s) (1 000 octets), par ko ; mégaoctet, par Mo ; gigaoctet, par Go, téraoctet, par To.
kibioctet(s) les kilos binaires octets (1 024 octets), par kio ; mébioctet, par Mio ; gibioctet, par Gio, tébioctet, par Tio.
quintal, quintaux, par q
seconde(s) (angle), par "
seconde(s) (temps), par s
stère(s), par st
tonne(s), par t
volt(s), par V
watt(s), par W
Initiale en majuscule
En français, la majuscule de première lettre s’utilise dans les conditions suivantes :
- premier mot d’une phrase ou d’un vers ;
- monsieur, madame, dans les expressions du genre : « … recevez, Monsieur Simon, l’expression … » ;
- début d’une citation, d’un dicton, d’une devise, d’un aphorisme ;
- noms propres, prénoms, surnoms, pseudonymes, patronymes ;
- noms de marques et de modèles de marque (Linux, Frigidaire) ;
- noms des villes, pays, lieux-dits, peuples et habitants des régions ; par contre le nom des langues commence par une minuscule : parler l’espagnol, le français, l’arabe, etc.
- noms des partis politiques et ordres civils, militaires et religieux ;
- noms historiques ;
- noms des monuments publics (le Louvre) ;
- noms des sociétés, établissements (la Croix-Rouge) ;
- sigles ;
- titres d’ouvrages (Les Misérables) ;
- les points cardinaux s’ils sont abrégés (Nord, Sud, Est, Ouest : N, S, E, O ou W ; et : NE, NO, SE, SO ou SW, NNE, NNO, SSE, SSO ou SSW, NNE-SSE, etc.).
On n’utilise pas les majuscules pour
- les noms des jours et des mois (janvier, thermidor, lundi) ;
- les titres et qualités des chefs d’État ou de gouvernement (le premier ministre, le roi, le pape, le ministre de l’Éducation nationale, M. le professeur Tournesol) ;
- les articles et adjectifs (une clé anglaise, la Légion d’honneur, la Cour suprême) ;
- les noms des religions.
Contrairement à un usage répandu, la majuscule ne s’utilise pas après :
- les deux-points ;
- un point d’interrogation ou d’exclamation qui ne termine pas la phrase.
Les sigles et acronymes
Les sigles s’écrivent avec un point séparant chaque lettre, ou parfois sans point(s) : R.G, I.E.N., EDF-GDF, SNCF.
Actuellement, il est admis (si le sigle se prononce aisément) d’utiliser les minuscules avec seulement une capitale initiale (acronymes) : Onu, Unesco, Éna, Assedic.
On met l’accent sur les capitales (si la machine qu’on utilise le permet !)
Les nombres
Les nombres peuvent être écrits selon les cas en chiffres arabes, en chiffres romains, ou en toutes lettres.
On utilise les chiffres romains dans les cas suivants
- indication de siècle (XXe siècle) ;
- indication d’arrondissement (Ve arrondissement) ;
- pour ce qui se rapporte aux armées (IVe Hussards) ;
- s’ils font partie d’un titre (Chapitre XI) ;
- pour ce qui se rapporte à une dynastie (Louis XIV) ;
- les indications de tomes, chapitres, etc. (Tome II).
On compose en lettres
- les nombres inférieurs à 10 (ce document comprend trois parties. Il y a quatre ans et deux mois, avait lieu...) ;
- les nombres employés comme noms (entrer en sixième) ;
- les fractions d’heures suivant les mots midi et minuit (midi vingt, minuit dix-sept ) ;
- certaines expressions (les années soixante, la guerre de Trente ans) ;
- les travaux littéraires, exception faite pour les dates (deux cents Euros) ;
- les actes ayant une valeur légale (le trente et un juillet mil neuf cent cinquante-six) ;
- les indications d’âge, de fonction, de rang, de distance (vingt ans) ;
- le début de phrase ou d’alinéa (Dix fois sur le métier...) ;
- une indication de durée (sept ans et neuf mois).
Nombres composés
- trait d’union (tiret du 6) entre les mots formant un nombre plus petit que 100 (dix-huit, quatre-vingt-dix-sept, cent vingt-deux) ;
- quand il est présent, le « et » remplace le trait d’union (vingt et un) ;
- vingt et cent se mettent au pluriel quand il y en a plusieurs, et qu’ils ne sont pas suivis d’un autre mot désignant le nombre (deux cents, mais deux cent six ou sept cent mille, quatre-vingts mais quatre-vingt-un, mille neuf cent quatre-vingt-quatre) ;
On écrit les nombres en chiffres arabes dans les cas suivants
- tous les travaux scientifiques, calculs (640 x 480) ;
- les mesures et coordonnées (x = 80 ; y = 25) ;
- les heures (17 h 30) ;
- les taux (50 %) avec une espace insécable entre le dernier chiffre et le symbole % ;
- les dates et numéros de téléphone (08/01/97) (03 84 97 11 22) ;
- les numéros d’adresse (34, rue de Picardie) ;
- les articles des codes (art. 1) ;
- les appels de notes (1).
Dans les cas où un litige pourrait naître, le nombre est également écrit en toutes lettres (actes notariés, contrats de banque).
On utilise l’espace pour séparer les tranches de trois chiffres (16 777 216).
Observer que l’usage américain demande un point à la place de la virgule française, et une virgule pour séparer les tranches de 3 chiffres : 12,456.537 correspond en français au nombre 12 456,537 qui a un tout autre aspect et une toute autre signification numérique !
Le nombre écrit en chiffres ne doit pas être coupé ; on utilise par conséquent l’espace insécable (Alt+0160) pour séparer les groupes de chiffres, ce qui pose parfois quelques problèmes de justification !
Nombres ordinaux
premier, premiers, première, premières : 1er, 1ers, 1re, 1res
deuxième, deuxièmes : 2e, 2es
deuxième ou second : on emploie deuxième quand l’énumération peut aller au delà de deux et second quand l’énumération s’arrête à deux.
ex. deuxième République, seconde mi-temps.
troisième, troisièmes : 3e, 3es
primo, secundo, tertio : 1°, 2°, 3°
Les dialogues
- on utilise un tiret pour distinguer les interlocuteurs,
- on place des guillemets uniquement au début et à la fin du dialogue.
« S’il vous plaît… dessine-moi un mouton !
- Hein !
- Dessine-moi un mouton… »
Parfois, on ne met pas de guillemet du tout : alors on remplace le guillemet ouvrant par un tiret, et on supprime le guillemet final.
Le texte prononcé par un seul et même personnage ne doit figurer que dans un seul alinéa, même s’il est très long. Dans des cas exceptionnels, si par exemple il faut découper le texte du personnage parce qu’il doit figurer sur des pages non successives (article découpé en plusieurs tronçons [suite page x ; suite au prochain numéro] dans un journal) :
- le dialogue débute par un guillemet ouvrant,
- le 1er alinéa du texte de ce personnage commence par un tiret,
- un guillemet ouvrant débute chacun des alinéas suivants (sans guillemet fermant en fin d’alinéa),
- enfin un unique guillemet fermant termine le dialogue.
Ex. :
- S’il vous plaît… dessine-moi un mouton !
- Hein !
- Dessine-moi un mouton…
Et je lançai :
« Ça c’est la caisse. Le mouton que tu veux est dedans.
>> ici peut se situer la coupure du texte
« Ça suffira sûrement. Je t’ai donné un tout petit mouton. »
Il pencha la tête vers le dessin :
- Pas si petit que ça… Tiens ! Il s’est endormi… »
Et c’est ainsi que je fis la connaissance du petit prince.
Le Petit Prince
(*) On place simplement entre deux virgules l’incidente ( dit-il, s’écria-t-elle, ...), sans répéter les guillemets. Mais si l’incidente se situe à la fin de la citation, elle se place après le guillemet final : « Je crois que j’ai la jambe cassée ! », osa-t-elle.
Les italiques
Les caractères italiques sont des caractères penchés ayant des dimensions et un dessin qui les différencient des caractères romains (ou droits) du même type.
Dans le corps d’un texte, les italiques sont utilisés dans les cas suivants :
titre d’une œuvre (L’Avare) ;
titre d’une publication, journal, périodique, etc. (Média) ;
les citations et locutions (Je vous ai compris !) ;
les mots et locutions étrangers (vice versa, in extenso) ; « a priori » a été francisé en « à priori », qui n’a plus besoin d’italiques (idem avec à fortiori) ;
les dédicaces (À mon inspecteur préféré) ;
les notes de musique, mais pas les signes d’altération (do, si b, fa #) ;
les lettres minuscules à usage d’énumération ou de référence (un, deux, trois).
L’usage fait également qu’on utilise les italiques pour mettre en évidence un paragraphe, une remarque
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